Contrebasse Gaïa

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L'intention esthétique du musicien qui me l’a commandée était de sculpter un arbre dans le haut du fond.

La terre comme un organisme vivant et vibratoire est exprimée dans cette contrebasse.

L'axe du cordier ressemble aux premiers animaux à marcher sur terre. Des têtes d’oiseaux ornent les " f " foyers harmoniques.

La volute est sculptée à la façon de coquillages nautiles fossilisées.

Le dos du cheviller est un rappel du danger pour les animaux habitant la terre tel le koala dans les flammes (réf. feux en Australie). Un grand épinette se dresse au centre dont les côtés du cheviller se transforment en arbre formant des entrelacs. Les chevilles sont en forme de fruits de l'eucalyptus.

Le paysage du haut du fond représente un arbre/plante dont les branches forment des coeurs dans leurs vides.

Un lac au loin et des montagnes tout ceci confiné à l’intérieur du filet décoratif et se termine par un C (covid-19) au-dessus du paysage terrestre pour nous rappeler à l’ordre.

Dimensions :

  • Longueur du corps : 125.0 cm
  • Largeur du corps :
    • Haut : 51.5 cm
    • Bas : 71.8 cm
  • Hauteur des éclisses :
    • Haut : 16.0 cm
    • Bas : 23.0 cm
  • Diapason de la corde vibrante : 413/4"

Photographe: Philippe Latour